Burundi : Lancement officiel du vaccin contre le paludisme à Mpanda, une avancée historique pour la santé publique.
Le Burundi vient de franchir une étape décisive dans la lutte contre le paludisme. Ce lundi 17 mars 2025, à l’hôpital Général Mpanda, dans la province de Bubanza, le pays a officiellement introduit le vaccin contre le paludisme. Un moment solennel et porteur d’espoir, honoré par la présence de Son Excellence Angeline Ndayishimiye, Première Dame du Burundi, qui a présidé la cérémonie de lancement.
Un tournant décisif dans la lutte contre le paludisme
Dans son discours, la Première Dame a souligné que ce vaccin ne vient pas remplacer les efforts de prévention et de lutte contre le paludisme, mais plutôt les renforcer. « Ce vaccin est une arme supplémentaire pour réduire la mortalité liée au paludisme, surtout chez les enfants en bas âge. J’invite tous les parents à faire vacciner leurs enfants sans exception et à respecter le calendrier vaccinal pour assurer une protection optimale », a-t-elle déclaré avec insistance.
Son message était un appel fort à la mobilisation générale : familles, soignants, organisations sanitaires, tous doivent unir leurs forces pour garantir que chaque enfant éligible reçoive ce vaccin salvateur.
Un engagement international pour protéger les enfants burundais
La cérémonie a également été marquée par les interventions de plusieurs acteurs majeurs du secteur de la santé, notamment le ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA, un représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Burundi, ainsi qu’un délégué de Gavi, l’Alliance du vaccin.
Ils ont unanimement salué l’introduction de ce vaccin comme une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme, une maladie qui demeure l’un des principaux fléaux sanitaires du pays. Le paludisme représente en effet une des principales causes de décès chez les jeunes enfants au Burundi, et ce vaccin constitue un espoir immense pour des millions de familles.
Une campagne de vaccination ambitieuse et ciblée
Le Burundi devient ainsi le 18ᵉ pays d’Afrique à introduire ce vaccin, qui sera administré dans neuf provinces et 25 districts sanitaires du pays. Cette campagne cible principalement les enfants de moins de cinq ans, la tranche d’âge la plus vulnérable face à cette maladie mortelle.
Grâce aux efforts conjugués du gouvernement burundais et de ses partenaires internationaux, l’accès au vaccin sera gratuit et facilité pour garantir que personne ne soit laissé pour compte. « Nous ne voulons pas voir un seul enfant éligible privé de cette protection. Il est de notre responsabilité collective de faire en sorte que chaque dose de vaccin parvienne à ceux qui en ont besoin », a insisté la Première Dame.
Un espoir pour l’avenir
Le lancement de cette campagne de vaccination contre le paludisme au Burundi marque un pas décisif vers un avenir où cette maladie ne sera plus une menace permanente. Certes, le chemin reste long, mais avec une volonté politique affirmée, un engagement communautaire fort et le soutien indéfectible des partenaires de la santé, le Burundi s’inscrit dans une dynamique de progrès et d’espoir.
L’heure est donc à l’action. Vacciner, sensibiliser, prévenir : tels sont les maîtres-mots pour un Burundi en meilleure santé, un Burundi où chaque enfant peut grandir à l’abri du fléau du paludisme.





